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Manifestations scientifiques 2020-2021

9ème congrès Aramos
" Les organisations de santé : définitions et transformations "


Mardi 24 et mercredi 25 novembre 2021

IAE de Créteil - Amphithéâtre B

 

Les congrès précédents d’Aramos ont porté, notamment, sur la prise en charge des maladies chroniques (2015), l’e-santé (2016), le travail (2017), la recherche en management (2018), la coordination (2019), l’innovation (2020). Même si tous ces thèmes évoquent les organisations de santé, aucun ne traite spécifiquement de leur définition, comme de leur renouvellement à la fin du XXe et au début du XXIe siècles.

Les organisations de santé peuvent être définies par leurs missions et leurs fonctions. Les différents textes de loi instituant le service public hospitalier et les établissements publics de santé procèdent ainsi, sans donner entièrement satisfaction aux spécialistes de la gestion. Ni la structure des organisations de santé, ni leur complexité ou leur pluralisme (Denis, Lamothe, and Langley 2001), ni leur rôle symbolique au regard de la vulnérabilité humaine qu’elles traitent ne sont alors soulignés. Depuis près d’un demi-siècle des efforts importants ont été accomplis pour situer les organisations
de santé parmi des typologies existantes ou constitués ad hoc parmi lesquelles on peut citer, notamment, celles de R. Satow (1975), de R. Scott (1982), d’H. Mintzberg (2001) ou de P. Adler (2008) pour se référer aux plus connues. Curieusement cependant, ces travaux qualifient les organisations de santé à partir de leur sociologie ou de leur dynamique interne sans trop s’attarder aux corps souffrants ou aux esprits gémissants qui les traversent. La définition des organisations de santé (centres de consultation, réseaux, hôpitaux, ...) rendant compte à la fois des interactions
particulières entre professionnels, notamment médicaux, et gestionnaires, des remaniements qu’induisent la transition épidémiologique, comme l’e-santé et de la charge émotionnelle des événements qui s’y déroulent reste donc un chantier ouvert.

En outre, au-delà de l’interrogation définitionnelle sur les organisations de santé, se pose celle de leur caractérisation contemporaine. En posant les basant les bases d’une régulation par la contractualisation, de la planification régionale, des coûts complets par séjour et de l’évaluation des pratiques, la loi trentenaire du 31 juillet 1991 a constitué un jalon majeur dans leur transformation. Reste à interroger l’ampleur de cette transformation (la bureaucratie professionnelle est-elle à moitié vivante ou à moitié morte ?), sa continuité (la T2A prolonge-t-elle de manière quasi inéluctable et anticipée le PMSI des années 80 ?) et son caractère international (comment le Nouveau Management Public a-t-il été digéré par les fonctionnaires français et par l’administration sanitaire ?). Si une relative cohérence peut être trouvée au bloc d’évolutions législatives, réglementaires et organisationnelles des trente dernières années, s’ouvre, en outre, la question de l’essoufflement inéluctable de ce mouvement de réformes. Au regard de celles portées dans les années 2000, la loi Ma Santé 2022 apparaît particulièrement timide et les mesures adoptées pour faire face à la pandémie et les projets issus du Ségur de la Santé tendent à nuancer les dispositifs de financement jusque-là adoptés, à temporiser certains projets de restructuration et à revoir les modes de gouvernance à l’échelon national, régional et des établissements. La conjonction

d’une lassitude des personnels hospitaliers à l’égard des évolutions passées, de mutations sociales en cours (dont la décroissance peut être un symbole) et d’une pandémie invasive pourrait faire émerger de nouvelles perspectives en matière d’organisation des services de santé dont les linéaments restent à explorer.

Le congrès 2021 d’ARAMOS suggère de traiter plus particulièrement ces questions au cœur du management des organisations de santé. Pour les traiter, le congrès est ouvert à des formats divers (article « classique », essai, présentation de protocole, etc.) à condition que la méthode d’investigation et l’argumentation soient détaillées avec soin.

Livret du colloque

Part of the EURAM Conference, SIG 12 - RM&RP - Research Methods and Research Practice
 

About NCA: Necessary Condition Analysis (NCA) is a novel quantitative methodology, published in Organizational Research Methods.Themethod has already been applied in fields such as innovation, strategy, entrepreneurship, international business, organizational behaviour, and human resource management. The goal of the symposium is threefold: lntroduce researchers new to the method to NCA, give a platform to researchers who intend to apply NCA to discuss its potential for their research projects and share experiences of using NCA in research project.

More information about NCA can be found on our website:

https://www.erim.eur.nl/nca/

Place: University du Québec, Montréal, Canada (symposium held online)
Dates : Friday June 18, 11:30am - 1:00pm (CEST Time)
Fees: Part of the EURAM conference fee
Symposium organizers: Florence Allard-Poesi, Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne;
Jan Dul, Rotterdam School of Management; Nicole Richter, University of Southern Denmark
Registration:https://conferences.euram.academy/2021conference/conference-registration-fees-2021/

Colloque Attractivité des territoires : défis et enjeux pour les acteurs

Vendredi 11 juin 2021
Théâtre de Fontainebleau
 

L’attractivité des territoires se définit comme la capacité d’un territoire à capter des ressources extérieures mobiles qu’il s’agisse de ressources productives (entreprises, services et leurs emplois) ou de résidents de plus ou moins longue durée tels que touristes, salariés, retraités) . Le premier type d’attractivité correspond à l’attractivité économique productive et le deuxième à l’attractivité économique résidentielle. Un troisième type, l’attractivité vis-à-vis de ressources immatérielles, tend à drainer des ressources intangibles tels qu’investissements financiers, savoir-faire, expérience, marques précédant ou accompagnant l’implantation locale de ressources productives.

Il s’agit ainsi de bien définir dans le cadre de l’attractivité territoriale les deux composantes entrant en ligne de compte, à savoir l’espace géographique porteur d’attractivité variant à différentes échelles (quartier, ville, région, pays, …) et le ou les acteurs mobiles sur lesquels s’exerce cette force d’attraction.

Enfin, en plus d’être une notion physique, l’attractivité d’un territoire est une expression qualitative d’un ressenti étroitement liée à son image et à sa réputation. Le rayonnement d’une ville, d’un département ou d’une région délimite son influence vis-à-vis de l’extérieur indépendamment de ses frontières géographiques. Le rayonnement des territoires est donc un défi stratégique pour les collectivités qui souhaitent pérenniser leur développement local et imprimer un positionnement différenciant, comparativement aux territoires voisins ou rivaux. Pour pouvoir correctement gérer l’attractivité territoriale, il est fondamental de pouvoir apprécier ce rayonnement sujet à des évolutions temporelles.

Objectifs du colloque

Co-porté par l’Institut de Recherche en Gestion(IRG – UR 2354) - Université Paris-Est Créteil et UGE - et par le Conseil Départemental de la Seine-et-Marne, et bénéficiant du concours de la Mairie de Fontainebleau, ce colloque s’adresse à la fois aux chercheurs en sciences sociales et aux acteurs publics et privés travaillant sur le territoire, ses défis et ses enjeux.

Cette manifestation scientifique se veut un espace d’échange, de réflexion et de fertilisation d’expériences et de résultats de travaux académiques entre chercheurs et praticiens autour de la thématique de l’attractivité devenue cruciale pour les territoires. Cette manifestation sera également l’occasion de créer des synergies et de favoriser les partenariats entre laboratoires de recherche, organismes publics et entreprises en vue d’enrichir les connaissances et les bonnes pratiques visant à renforcer la compétitivité et l’attractivité des territoires.

Programme du colloque

Colloque Plateformes, communautés et écosystèmes à l'ère du numérique
15 Décembre 2020
IAE Gustave Eiffel - Amphithéâtre B
Rue Galilée - 77420 Champs-sur-Marne
 

Ces dernières décennies, les nouveaux dispositifs et usages associés au numérique n’ont eu de cesse d’affecter les organisations publiques comme privées. Parmi les différentes voies de transformation explorées pour répondre à ces enjeux, les logiques de « plateforme » se sont imposées dans tous les secteurs. Qu’il s’agisse de dispositifs dédiés à l’organisation d’un travail collaboratif (Ansell et Gash, 2018), de stratégies de crowdsourcing vers des communautés de consommateurs et d’utilisateurs toujours plus actives (Jensen, Hienerth et Lettl, 2014) ou encore de déploiement de nouveaux modèles d’affaires et de leadership industriel (Gawer et Cusumano, 2014), à l’ère du numérique, les plateformes sont omniprésentes. Parmi les raisons d’un tel succès, leur stabilité, leur flexibilité et leur modularité sont des caractéristiques avancées depuis longtemps (Ciborra, 1996).

Cependant beaucoup de questions demeurent quant aux modes de structuration et d’usage de ces plateformes, ainsi que de leurs conséquences parfois délétères au niveau économique et social, par exemple sur les nouvelles formes du travail (Cardon et Casilli, 2015) ou les modes de gouvernance algorithmique (Benavent, 2016). À la fois symptôme et accélérateur des transformations liées au numérique, les plateformes brouillent les frontières traditionnelles des organisations. Elles créent autant qu’elles détruisent, provoquant parfois des phénomènes de résistances inattendus (Viseur et Charleux, 2019). De ce fait, au-delà d’une certaine forme d’efficacité, elles invitent à considérer leurs effets au niveau des multiples transformations qu’elles engagent au sein des communautés et des écosystèmes qu’elles tendent à générer (Koenig, 2012 ; Schenk et Guittard, 2016).

Ce colloque attend des contributions issues de toutes les sous-disciplines de la gestion (ressources humaines, stratégie, marketing, innovation, entrepreneuriat, etc.). Dans la mesure où il ne s’agirait pas de travaux de spécialistes, le colloque est également ouvert à des contributions issues d’autres disciplines (sociologie, économie, anthropologie, etc.) qui pourraient apporter un autre regard sur les phénomènes organisationnels. Dans tous ces cas, une perspective critique sera appréciée.
Les recherches apportant un éclairage théorique et/ou empirique aux questions suivantes sont les bienvenues (liste non exhaustive) :

  • Plateformes digitales et innovation ouverte
  • Plateformes CtoC et nouveaux modèles d’affaires
  • Communautés de marques et contrôle par la marque
  • Plateformes digitales et gestion de la réputation
  • Plateformes et transformation des organisations
  • Plateforme collaborative et émergence d’écosystèmes communautaires
  • Écosystèmes et stratégies de platform leadership
  • Effets systémiques des plateformes (bulle informationnelle, trolls et fake, herding behaviors…)
  • Gouvernance algorithmique

Programme du colloque
Accès aux résumés


 

Journée de recherche Innover pour une finance responsable et durable

Vendredi 27 novembre 2020 à l'Université Gustave Eiffel (Campus de Champs sur Marne)


Au moment même où nous vivons une crise sanitaire et économique sans précédent, de nombreuses questions se posent sur la transition du secteur bancaire et financier vers une finance plus responsable et durable. L’IRG (de l’Université de Paris Est Créteil et de l’Université Gustave Eiffel) et le LITEM (d’Institut Mines-Télécom Business School et de l’Université d’Evry Val d’Essonne) organisent une journée de recherche le 27 novembre 2020 sur le thème : Innover pour une finance responsable et durable. L’objectif de cette journée est de discuter de la façon dont les différentes formes d’innovation portées et utilisées par les acteurs de la finance peuvent contribuer à une finance responsable et durable. Cette journée débutera par une table ronde qui réunira des professionnels de la finance et sera suivie par des travaux de recherche présentés dans des ateliers thématiques. Les participants pourront soumettre leur article à l’un des deux numéros spéciaux de revues suivants : 

  • Innover pour une finance responsable et durable, Revue Innovations. Revue d'Economie et de Management de l'Innovation (Cat. 3 FNEGE) ;
  • Innovating for responsible and sustainable finance, Revue Innovations. Journal of Innovation Economics and Management (Cat. 3 FNEGE). 

Pour le comité d'organisation : Faten Ben Slimane (IRG-Universiré Gustave Eiffel) et Valérie Pallas (IRG-Université Paris-Est Créteil)

Intervenants de la table ronde :

  • Banque de France : Frédéric VISNOVSKY, Médiateur du crédit et Président de l’Observatoire du financement des entreprises
  • BPI France : Adrien TREVOUX, Chargé d’affaires innovation BPI France
  • Finansol : Jon SALLE, Responsable de l’Observatoire de la finance solidaire
  • @QLAY : Nabil HMAMA, Fondateur @QLAY
  • CIFASOL : Françoise DUMAINE, Fondatrice CIFASOL
  • Modérateur : Jean REDIS, enseignant-chercheur ESIEE Paris, Université Gustave Eiffel

En raison du contexte sanitaire, cette journée s'est tenue en distanciel

Affiche à télécharger

4e édition du Colloque International Game Evolution (GIGE)
14 et 15 mai 2020
 

Les laboratoires Montpellier Research in Management (EA 4557) et Institut de Recherche en Gestion (EA 2354) ont organisé la 4ème édition du Colloque International Game Evolution (GIGE) « Ludopédagogie, Esport, Management » en ligne les 14 et 15 mai 2020. Cet évènement, unique dans le monde francophone, a rassemblé prêt de 160 participant·e·s autour de 5 sessions scientifiques et expertes afin de réfléchir sur le thème de la ludopédagogie dans les sciences de gestion. Le CIGE est soutenu à la fois par des organisations scientifiques (Groupe thématique MACCA Management, AIMS et AIM) et professionnelles (OMNSH, Push Start et AREFE). La 5ème édition est d’ores et déjà prévue pour 2021 !