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Nathalie Avril

Résumé du projet de thèse
Au-delà des résultats attendus, et par un curieux retour des démarches qu’avaient effacées les logiques de délégation par objectifs, les entreprises ont de plus en plus tendance à normer le comportement des salariés. Ces normes comportementales ne sont pas seulement explicites mais aussi implicites et elles exercent une pression particulièrement importante sur ceux des salariés qui sont managers.
Dans ce contexte, le manager est à la fois l’objet des exigences comportementales de l’entreprise mais également celui qui doit les transmettre et les exercer auprès de ses collaborateurs. C’est ce qui est particulièrement difficile à vivre pour lui à partir du moment où par ses convictions personnelles ou son analyse de la situation, il ne se sentirait pas totalement en accord avec leur traduction concrète. Il nous semble que la meilleure façon d’aborder ce genre de situations est de recourir au concept d’authenticité malgré les mésusages qui ont pu en être faits dans le monde professionnel.
Force est de constater que certains managers soumis à la pression d’une forme de conformisme acceptent à certains moments de s’y plier dans leur rôle de manager, tandis que d’autres, dans les mêmes conditions, les refusent.
Entre le conformisme, qui relève d’une culture d’entreprise elle-même enchâssée dans des normes sociales plus diffuses et l’authenticité qui leur est propre, quelles vont être alors les pratiques des managers afin d’atteindre leurs objectifs et comment vont-ils prendre en compte les situations individuelles ? Quelles en sont les conséquences humaines et économiques sur les organisations ?

Directeur de thèse
Rémi Jardat

Date d'inscription en 1ère année de thèse
01 décembre 2017